lundi 23 mars 2009

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Le secrétaire américain au Trésor Tim Geithner, le 16 mars 2009 à la Maison-Blanche à Washington
AFP/Archives Paul J. Richards

Le Trésor américain a dévoilé lundi les modalités de son plan de rachat des actifs "toxiques" des banques, qui prévoit la création de deux mécanismes associant des investisseurs privés, l'un pour les prêts, l'autre pour des titres adossés à des actifs immobiliers.

Comme il l'avait déjà annoncé en février, le Trésor entend consacrer dans un premier temps 75 à 100 milliards de dollars de fonds publics pour mobiliser avec le secteur privé jusqu'à 500 milliards de dollars "de puissance d'achat pour acheter les actifs hérités" de la dernière bulle immobilière.

La Commission fédérale d'assurance des dépôts bancaires (FDIC), régulateur du système bancaire, conseillera les banques souhaitant se défaire de leurs créances à risque et apportera une garantie ainsi qu'une aide au financement aux investisseurs souhaitant les racheter. Les prêts en question seront ensuite vendus par un système d'enchères au plus offrant.

Pour les titres adossés à des actifs immobiliers, les investisseurs intéressés pourront bénéficier de la facilité d'aide au crédit à la consommation (TALF) récemment lancée par la Réserve fédérale américaine pour obtenir une bonne part du financement nécessaire à ces achats.

Seuls les titres ayant bénéficié à l'origine de la meilleure note possible par les agences d'évaluation financières pourront bénéficier de ce mécanisme.

Pour le rachat et la gestion à long terme de ces titres, le Trésor va s'associer à des gestionnaires de fonds privés (jusqu'à cinq au total) et fournir à l'occasion de ce partenariat un financement supplémentaire.

Les fonds intéressés ont jusqu'au 10 avril pour se faire connaître, le Trésor entendant faire un premier choix avant le 1er mai.

Le Trésor est resté fidèle à son idée de base selon laquelle les titres immobiliers invendables accumulés par les banques au cours de la dernière bulle immobilière ont encore une valeur intrinsèque forte, et que c'est surtout le manque de financement découlant de la crise du crédit qui empêche le fonctionnement d'un marché normal d'achat et de vente de ces titres.

 

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