mercredi 8 avril 2009
ça continue
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By David Mildenberg
April 8 (Bloomberg) -- Bank of America Corp., the largest U.S. bank, needs to raise $36.6 billion in equity to bring capital ratios in line with its peers, according to Oppenheimer & Co.
dead cat bounce or not ?
Investors should instead focus on companies with strong balance sheets and sustainable business models that can weather the “severe recession,” Hugh Young, who oversees about $37 billion as managing director of Aberdeen Asset’s Asian unit, said in a Bloomberg Television interview. He favors regional financial companies and holds stakes in Singapore’s Oversea- Chinese Banking Corp. and United Overseas Bank Ltd.
The group said it was offering an examination of “potential policy alternatives” for the Treasury and not endorsing any shift at this time.
Still, it said a bank liquidation would be “least likely to sap the patience of taxpayers” and “provides clarity relatively quickly” to the markets.
“Allowing institutions to fail in a structured manner supervised by appropriate regulators offers a clearer exit strategy than allowing those institutions to drift into government control piecemeal,” the report said.
The report also said that past successful financial rescues were accompanied by governments’ “willingness to hold management accountable by replacing -- and, in cases of criminal conduct, prosecuting -- failed managers.”
dimanche 5 avril 2009
le japon encore a la peine
apon: les trois principales banques auraient été dans le rouge en 2008-09
[ 04/04/09 - 12H46 - AFP ]
Mitsubishi UFJ, Mizuho et Sumitomo Mitsui, qui avaient annoncé des bénéfices pour l'exercice achevé le 31 mars, devraient réviser leurs prévisions d'ici la fin du mois et annonce les premières pertes nettes en six ans.
Les trois principaux groupes bancaires japonais, Mitsubishi UFJ Financial Group, Mizuho Financial Group et Sumitomo Mitsui Financial Group, devraient afficher des pertes nettes pour leur exercice 2008-09 achevé au 31 mars, indiquent samedi la presse nipponne.
Ces pertes nettes seraient les premières en six ans, affirment le Asahi Shimbun et le Nikkei.
Les trois groupes, qui avaient annoncé des bénéfices pour l'exercice, devraient réviser leurs prévisions d'ici la fin du mois, avance le Asahi Shimbun.
Les pertes sont dues à des créances douteuses plus importantes que prévu et à une forte baisse de la valeur de leur portefeuille boursier, ajoute-t-il.
Mizuho et Sumitomo vont notamment passer d'importantes dépréciations sur leurs participations dans Merrill Lynch et Barclays, selon le Nikkei.
"Nous avons décidé de déprécier les pertes de valeur et de baisser la valeur comptable" de ces actifs, a indiqué un responsable de Sumitomo Mitsui Financial Group au journal, ajoutant espérer que "le cours des actions rebondira à l'avenir".
echec d obama pas de relance de la demande
Mais à la stupeur générale, la BCE est restée au contraire en deçà. Elle n'a abaissé son taux d'intérêt que de 25 points de base, pour le ramener à 1,25 %, tout en déclarant par ailleurs qu'elle n'envisageait aucune intervention sur la masse monétaire avant le mois de mai.
Une temporisation qui ne fait pas les affaires d'une Europe en mal de croissance.
Ce n'est pas parce qu'elle craint les effets inflationnistes des politiques de stimulation monétaire massives que la BCE a montré autant de réserve.
Jean-Claude Trichet, son président, a admis franchement que l'économie était "très affaiblie". Il a presque fait sourire en précisant que l'inflation était "sous contrôle" : au mois de mars, elle est tombée à 0,6 % sur l'ensemble de la zone euro. M. Trichet a aussi reconnu que la croissance de la masse monétaire "continuait de ralentir sensiblement".
La masse monétaire au sens large augmente maintenant de moins de 6 % l'an. Dans la zone euro, le crédit reste une ressource très rare. Comme l'inflation a déjà beaucoup faibli, la déflation risque de s'installer. Le problème, en contexte de déflation, c'est qu'il est impossible d'ajuster les taux d'intérêt. On a beau les abaisser au maximum, ils sont toujours trop élevés en valeur réelle.
La Réserve fédérale américaine (Fed) et laBanque d'Angleterre se sont empressées d'accroître la masse monétaire pour éviter la déflation. La BCE pense qu'à un moment ou à un autre elle devra elle aussi s'engager dans cette voie. La chose sera toutefois plus difficile à réaliser dans une zone euro composée de tant de pays différents.
Si la quantité de monnaie à créer est une décision qui relève bien de l'autorité de la BCE, la définition de ses modalités de répartition entre les pays de la zone suppose en revanche toute une série de tractations compliquées. Par ailleurs, certains membres - notamment l'Allemagne - ne sont pas près d'abandonner leur farouche réticence au principe même du recours à la planche à billets.
L'appréhension de Berlin est parfaitement compréhensible. Mais ce nouveau report de la baisse des taux d'intérêt européens laisse perplexe. Il est fort regrettable que la BCE se montre aussi indécise alors même que la croissance et l'inflation sont en chute libre : en différant sa décision, elle expose l'Europe au fléau de la déflation.
(Traduction de Christine Lahuec.)